A côté de la religion druidique, monothéiste, dont la principale caractéristique est de lier étroitement la science du Cosmos avec la conception d’une Entité créatrice, d’un Univers en perpétuelle évolution, de l’atome aux Géants Soleils du Firmament, existait une Mythologie gauloise, parente de la Mythologie celtique qui la précéda.
Les Druides n’ont jamais cherché è combattre cette forme de polythéisme populaire, sachant fort bien que leur conception spirituelle d’une Divinité universelle omnipotente et omniprésente ne pouvait être assimilée par des esprits simples qui ne sauraient élever leurs concepts à ces hauteurs métaphysiques.
Le fait de révérer particulièrement une Force de la Nature, rattachée à la manifestation tangible d’une Entité supérieure à l’être humain, n’est en somme que la force primaire d’un déisme incapable de concevoir la Plénitude cosmique d’un Incréé dont l’être le plus infime comme le plus grand ne saurait être autre chose qu’un aspect d’un stade plus ou moins avancé de son évolution.
Ainsi nous trouvons-nous en Gaule ou dans les pays celtiques insulaire, des dieux tricéphales, des taureaux à trois cornes qui, pour les Druides représentaient bien la dualité des forces positives et négatives qui unies entre elles, créent le mouvement et de la vie. C’est bien ici qu’on retrouve le symbole OIV de l’Incréé tel qu’enseigné par les Druides.
C’est pourquoi, en notre Collège nous étudions la Mythologie celtique et gaulois, comme faisant partie intégrante de nos traditions…
(©Archives du CIDECD)